Suivant que vous souhaitiez travailler dans le domaine civil ou militaire, piloter un hélicoptère ou un avion de ligne, les formations de pilote et les diplômes exigés ne sont pas les mêmes.
Licences et autres qualifications : la voie autodidacte
Pour espérer décoller un jour de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle aux commandes d’un Boeing 747 ou d’un Airbus A320, il faut être titulaire de licences correspondantes. Chacune de ces qualifications permet de piloter un type d’avion différent : du plus petit avion (monomoteur à pilote unique, par exemple : un avion destiné à l’épandage agricole) aux plus gros comme les avions de ligne. La formation des pilotes professionnels est donc très encadrée, que ces pilotes souhaitent piloter dans le secteur du transport aérien ou dans le secteur du travail aérien.
La licence de pilote professionnel (CPL)
La CPL (Commercial Pilot Licence) est le titre minimum dont il faut être titulaire pour pouvoir piloter contre rémunération. Son coût moyen est de 23 000 euros. Les privilèges (fonctions exercées par le pilote à chaque niveau d’autorisation) attachés à la licence sont limités au vol à vue. En tant que pilote professionnel, votre activité s’étend du travail aérien (comme la publicité et la photographie aériennes) au transport aérien qui reste limité si on ne possède pas la qualification de vol aux instruments (voir plus loin).
L’examen comprend une épreuve théorique et des épreuves pratiques en vol. Pour l’épreuve théorique, le niveau requis est celui de la classe de première. Vous devez avoir 18 ans révolus et avoir suivi une formation approuvée comprenant au moins 25 heures de vol. La préparation est personnelle, mais des organismes privés proposent des préparations sur site ou par correspondance. La qualification de vol aux instruments d’avion (IR pour Instrument Rating). Pour pouvoir voler dans des conditions météorologiques dégradées (Instrumental Meteorological Conditions, IMC), le pilote doit avoir la qualification de vol aux instruments dite IR, l’avion devant lui aussi être classé IR.
Avec cette qualification, le pilote titulaire d’une licence de pilote privé ou pilote professionnel peut voler en régime de vol aux instruments.
Là encore, l’examen est constitué d’une épreuve théorique qui peut se préparer seul ou dans des organismes privés. Pour les épreuves pratiques, des stages d’instruction sont à suivre dans des organismes homologués par l’Etat. Le coût moyen de cette qualification est de 30 500 euros.
A noter : la Commission européenne des transports a adopté la reconnaissance des licences européennes pour devenir pilote d’aviation civile. Désormais, les licences et qualifications de tout pilote sont communes à toute l’Union. Ainsi, il est permis aux pilotes européens d’exercer leur profession dans n’importe quel Etat membre. La formation au travail en équipage (MCC). C’est désormais l’usage de l’anglais qui définit cette formation : Multicrew Coordination(MCC). Avec cette qualification, le pilote professionnel avion, qualifié pour le vol aux instruments, peut être copilote sur un avion multipilote quelleeque soit la masse de l’avion. Dans le système européen, c’est la technicité du pilotage qui fait critère. La MCC coûte entre 5 400 et 10 700 euros.
La qualification de type multipilote (QT)
Elle permet au pilote professionnel avion, qualifié pour le vol aux instruments, détenteur de la MCC, d’exercer la fonction de copilote sur avion (comme Boeing 737). Cette qualification coûte de 23 000 à 30 500 euros, mais, rassurez-vous, elle est la plupart du temps, prise en charge par la compagnie.
La licence de pilote de ligne (ATPL)
C’est un peu le Saint-Graal de l’aspirant pilote... Pour l’obtenir, les candidats doivent être âgés d’au moins 21 ans, titulaires de la licence de pilote professionnel et de la qualification de vol aux instruments, totaliser 1 500 heures de vol dans des conditions très précises, et enfin, satisfaire à des épreuves théoriques et pratiques fixées par arrêté. Les épreuves théoriques concernent la navigation, la réglementation, la météorologie..., la formation se déroule dans une école homologuée, la formation pratique et les épreuves en vol, quant à elles, se déroulent au sein des compagnies aériennes. Après avoir lu ces quelques paragraphes, il est certain que vous comprenez mieux la raison pour laquelle vos parents font grise mine lorsque vous parlez de devenir pilote professionnel... Et oui, toutes ces formations reviennent cher : une formation privée de pilote de ligne peut coûter jusqu’à 76 000 euros...
Licences et autres qualifications : la voie autodidacte
Pour espérer décoller un jour de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle aux commandes d’un Boeing 747 ou d’un Airbus A320, il faut être titulaire de licences correspondantes. Chacune de ces qualifications permet de piloter un type d’avion différent : du plus petit avion (monomoteur à pilote unique, par exemple : un avion destiné à l’épandage agricole) aux plus gros comme les avions de ligne. La formation des pilotes professionnels est donc très encadrée, que ces pilotes souhaitent piloter dans le secteur du transport aérien ou dans le secteur du travail aérien.
La licence de pilote professionnel (CPL)
La CPL (Commercial Pilot Licence) est le titre minimum dont il faut être titulaire pour pouvoir piloter contre rémunération. Son coût moyen est de 23 000 euros. Les privilèges (fonctions exercées par le pilote à chaque niveau d’autorisation) attachés à la licence sont limités au vol à vue. En tant que pilote professionnel, votre activité s’étend du travail aérien (comme la publicité et la photographie aériennes) au transport aérien qui reste limité si on ne possède pas la qualification de vol aux instruments (voir plus loin).
L’examen comprend une épreuve théorique et des épreuves pratiques en vol. Pour l’épreuve théorique, le niveau requis est celui de la classe de première. Vous devez avoir 18 ans révolus et avoir suivi une formation approuvée comprenant au moins 25 heures de vol. La préparation est personnelle, mais des organismes privés proposent des préparations sur site ou par correspondance. La qualification de vol aux instruments d’avion (IR pour Instrument Rating). Pour pouvoir voler dans des conditions météorologiques dégradées (Instrumental Meteorological Conditions, IMC), le pilote doit avoir la qualification de vol aux instruments dite IR, l’avion devant lui aussi être classé IR.
Avec cette qualification, le pilote titulaire d’une licence de pilote privé ou pilote professionnel peut voler en régime de vol aux instruments.
Là encore, l’examen est constitué d’une épreuve théorique qui peut se préparer seul ou dans des organismes privés. Pour les épreuves pratiques, des stages d’instruction sont à suivre dans des organismes homologués par l’Etat. Le coût moyen de cette qualification est de 30 500 euros.
A noter : la Commission européenne des transports a adopté la reconnaissance des licences européennes pour devenir pilote d’aviation civile. Désormais, les licences et qualifications de tout pilote sont communes à toute l’Union. Ainsi, il est permis aux pilotes européens d’exercer leur profession dans n’importe quel Etat membre. La formation au travail en équipage (MCC). C’est désormais l’usage de l’anglais qui définit cette formation : Multicrew Coordination(MCC). Avec cette qualification, le pilote professionnel avion, qualifié pour le vol aux instruments, peut être copilote sur un avion multipilote quelleeque soit la masse de l’avion. Dans le système européen, c’est la technicité du pilotage qui fait critère. La MCC coûte entre 5 400 et 10 700 euros.
La qualification de type multipilote (QT)
Elle permet au pilote professionnel avion, qualifié pour le vol aux instruments, détenteur de la MCC, d’exercer la fonction de copilote sur avion (comme Boeing 737). Cette qualification coûte de 23 000 à 30 500 euros, mais, rassurez-vous, elle est la plupart du temps, prise en charge par la compagnie.
La licence de pilote de ligne (ATPL)
C’est un peu le Saint-Graal de l’aspirant pilote... Pour l’obtenir, les candidats doivent être âgés d’au moins 21 ans, titulaires de la licence de pilote professionnel et de la qualification de vol aux instruments, totaliser 1 500 heures de vol dans des conditions très précises, et enfin, satisfaire à des épreuves théoriques et pratiques fixées par arrêté. Les épreuves théoriques concernent la navigation, la réglementation, la météorologie..., la formation se déroule dans une école homologuée, la formation pratique et les épreuves en vol, quant à elles, se déroulent au sein des compagnies aériennes. Après avoir lu ces quelques paragraphes, il est certain que vous comprenez mieux la raison pour laquelle vos parents font grise mine lorsque vous parlez de devenir pilote professionnel... Et oui, toutes ces formations reviennent cher : une formation privée de pilote de ligne peut coûter jusqu’à 76 000 euros...