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hamdoulillah, Dzaïr b’khir
Parfois les mots deviennent inutiles pour décrire une situation, exprimer une émotion, ou dire quelque chose.
C’est pour cela que je ne ressens pas le besoin de commenter le message de Salima et celui de Med.
Qu’il me soit permis seulement de dire combien j’ai été ému de lire l’un et l’autre.
Les voici:
Salima:
A
l’heure où des internautes se chamaillent au sujet de cette mascarade
électorale que se prépare pour avril prochain dans ce pays totalement
détruit par des scélérats autoproclamés gouvernants au nom d’une
légitimité historique usurpée, je vais, en tant que jeune étudiante en
sciences politiques à l’Institut de Ben Aknoun, vous raconter un fait
qui illustre très bien l’état de déliquescence de notre Algérie chérie.
Mardi matin, en allant rejoindre ma salle de cours, j’ai fait un
crochet par l’administration pour récupérer un certificat de scolarité.
En passant devant la salle des profs, mon attention fut attirée par une
affiche placardée sur le mur. De quoi s’agissait-il? Et bien,
tenez-vous bien, il s’agissait d’un appel des enseignants à leurs
collègues en vue d’une quête afin d’acheter un médicament
(chimiothérapie) à l’un de leurs collègues, professeur titulaire en
sciences politiques, qui n’avait pas les moyens de se payer ce produit
extrêmement coûteux et qui était atteint d’une très grave maladie.
J’ai
pleuré en lisant l’appel et en pensant à mon cher professeur, atteint
d’une maladie incurable et qui ne pouvait s’acheter un médicament pour
soulager ses douleurs. Je suis, depuis, totalement déprimée.
En
pensant qu’un ministre atteint d’une cirrhose du foie a eu dernièrement
une prise en charge et est allé se faire soigner en France. Quand je
pense qu’un ex-caporal de l’armée française devenu le “Bon Dieu” de
l’Algérie et en phase terminale de sa maladie,
est allé se soigner en France et en Espagne. Quand je pense, qu’il y a
quelques années, une simple secrétaire de la Présidence qui était ma
voisine, a été évacuée en urgence par Europ-Assistance pour une
fracture du cou. Pourquoi un professeur d’Université depuis plus de 30
ans est condamné à mourir à petit feu faute de médicaments et est
réduit à mendier quelques milliers de dinars pour se faire acheter en
France un produit pour soulager son mal?
Et on vient me parler, à
moi, jeune étudiante, de boycott et tutti quanti! Ce qu’il faut c’est
une révolution pour nettoyer cette pègre qui a inversé l’échelle des
valeurs. Où sont les hommes dans ce pays ? Sommes-nous condamnés à être
dirigés par des …
.
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hamdoulillah, Dzaïr b’khir
Parfois les mots deviennent inutiles pour décrire une situation, exprimer une émotion, ou dire quelque chose.
C’est pour cela que je ne ressens pas le besoin de commenter le message de Salima et celui de Med.
Qu’il me soit permis seulement de dire combien j’ai été ému de lire l’un et l’autre.
Les voici:
Salima:
A
l’heure où des internautes se chamaillent au sujet de cette mascarade
électorale que se prépare pour avril prochain dans ce pays totalement
détruit par des scélérats autoproclamés gouvernants au nom d’une
légitimité historique usurpée, je vais, en tant que jeune étudiante en
sciences politiques à l’Institut de Ben Aknoun, vous raconter un fait
qui illustre très bien l’état de déliquescence de notre Algérie chérie.
Mardi matin, en allant rejoindre ma salle de cours, j’ai fait un
crochet par l’administration pour récupérer un certificat de scolarité.
En passant devant la salle des profs, mon attention fut attirée par une
affiche placardée sur le mur. De quoi s’agissait-il? Et bien,
tenez-vous bien, il s’agissait d’un appel des enseignants à leurs
collègues en vue d’une quête afin d’acheter un médicament
(chimiothérapie) à l’un de leurs collègues, professeur titulaire en
sciences politiques, qui n’avait pas les moyens de se payer ce produit
extrêmement coûteux et qui était atteint d’une très grave maladie.
J’ai
pleuré en lisant l’appel et en pensant à mon cher professeur, atteint
d’une maladie incurable et qui ne pouvait s’acheter un médicament pour
soulager ses douleurs. Je suis, depuis, totalement déprimée.
En
pensant qu’un ministre atteint d’une cirrhose du foie a eu dernièrement
une prise en charge et est allé se faire soigner en France. Quand je
pense qu’un ex-caporal de l’armée française devenu le “Bon Dieu” de
l’Algérie et en phase terminale de sa maladie,
est allé se soigner en France et en Espagne. Quand je pense, qu’il y a
quelques années, une simple secrétaire de la Présidence qui était ma
voisine, a été évacuée en urgence par Europ-Assistance pour une
fracture du cou. Pourquoi un professeur d’Université depuis plus de 30
ans est condamné à mourir à petit feu faute de médicaments et est
réduit à mendier quelques milliers de dinars pour se faire acheter en
France un produit pour soulager son mal?
Et on vient me parler, à
moi, jeune étudiante, de boycott et tutti quanti! Ce qu’il faut c’est
une révolution pour nettoyer cette pègre qui a inversé l’échelle des
valeurs. Où sont les hommes dans ce pays ? Sommes-nous condamnés à être
dirigés par des …
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