Son P-DG affirme qu’un conseil interministériel sera consacré à la question
Air Algérie accuse un déficit de 12 milliards de dinars
Par Farid Abdeladim
Le premier responsable de la compagnie nationale Air Algérie compte mettre de l’ordre dans la maison à même de permettre à la compagnie de tenir le coup devant les géants du ciel qui feront leur entrée en lice prochainement sur le marché national.
Mais la seule thérapie qui permettra à Air Algérie de concurrencer ces compagnies de renommée internationale, notamment Emirats Airs et British Airways, est la subvention de l’Etat. Le président-directeur général de la compagnie, Abdelwahid Bouabdallah, a affirmé dans ce sens, hier, qu’«un conseil interministériel sera bientôt tenu en vue de régler le contentieux du déficit dont souffre aujourd’hui la compagnie». Un déficit estimé par ce même responsable à quelque 12 milliards de dinars. Ainsi, selon M. Bouabdellah, sans l’aide de l’Etat, la compagnie n’arrivera pas à sortir la tête de l’eau, bien qu’elle soit actuellement classée parmi les quinze meilleures entreprises nationales. Devant les journalistes fortement présents hier à la salle de conférences du CIP, à Kouba, M. Bouabdellah esquissera toutefois une évaluation proportionnellement positive sur la position d’Air Algérie qui, dit-il, aura un avenir meilleur si toutes les recommandations sont prises au sérieux. Pour corroborer ses dires, la compagnie a besoin aujourd’hui de se mettre au diapason des normes internationales sur tous les plans. A commencer par l’amélioration de ses prestations de service, la revalorisation des ressources humaines, le renforcement de la flotte… Dans cette optique, le premier responsable d’Air Algérie affirme que sa compagnie procédera bientôt à l’achat de 11 avions, dont 4 d’une capacité de 70 places pour couvrir les dessertes locales et 7 de 150 places pour les longs courriers. Il a affirmé à ce titre que de nouvelles lignes, autant au niveau local qu’international, seront prochainement ouvertes ou rouvertes. Pour les lignes locales, il s’agit de la réouverture de quatre aéroports locaux, qui ont été fermés ces dernières années pour des raisons commerciales, et le renforcement de la liaison entre Alger et Tamanrasset. Quant aux lignes internationales, il s’agit d’une nouvelle fréquence Alger-Montréal pour en faire au total 4, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle ligne avec la Chine. Le prix de cette dernière ligne est déjà fixé, à savoir 68 000 dinars hors taxe. S’agissant des prestations et de la qualité du service, M. Bouabdellah a déclaré que sa direction procédera bientôt au lancement d’un programme de formation de quelque 2 880 nouveaux agents. Dans le même ordre d’idées, il fera savoir que près de 500 nouveaux pilotes seront également formés d’ici à 2010 pour renforcer le réseau de la compagnie. Il a rappelé, dans ce sens, que la compagnie dispose actuellement de 340 pilotes, outre les 144 récupérés de la défunte compagnie Khalifa Airways.
Par ailleurs, Abdelwahid Bouabdallah a annoncé qu’Air Algérie procédera à la filialisation, à compter de janvier 2009, de ses activités chargées respectivement du catering, du fret et de la maintenance technique. «Dès janvier 2009, trois filiales Air Algérie catering, Air Algérie fret et cargo et Air Algérie maintenance technique seront opérationnelles», a-t-il indiqué. Il a fait savoir que le capital de chacune de ces trois futures filiales sera ouvert tout en précisant que celui d’Air Algérie catering le sera au premier trimestre 2009 dans une fourchette allant entre 10 et 30 %, «en offrant complètement le management au repreneur».
Quant à Air Algérie fret et cargo, le dirigeant d’Air Algérie a souligné que «le champ sera plus ouvert» en faisant savoir que la compagnie aérienne est à la recherche d’un partenaire stratégique en matière de fret et de cargo. F. A.
source le jeune indépendant
Air Algérie accuse un déficit de 12 milliards de dinars
Par Farid Abdeladim
Le premier responsable de la compagnie nationale Air Algérie compte mettre de l’ordre dans la maison à même de permettre à la compagnie de tenir le coup devant les géants du ciel qui feront leur entrée en lice prochainement sur le marché national.
Mais la seule thérapie qui permettra à Air Algérie de concurrencer ces compagnies de renommée internationale, notamment Emirats Airs et British Airways, est la subvention de l’Etat. Le président-directeur général de la compagnie, Abdelwahid Bouabdallah, a affirmé dans ce sens, hier, qu’«un conseil interministériel sera bientôt tenu en vue de régler le contentieux du déficit dont souffre aujourd’hui la compagnie». Un déficit estimé par ce même responsable à quelque 12 milliards de dinars. Ainsi, selon M. Bouabdellah, sans l’aide de l’Etat, la compagnie n’arrivera pas à sortir la tête de l’eau, bien qu’elle soit actuellement classée parmi les quinze meilleures entreprises nationales. Devant les journalistes fortement présents hier à la salle de conférences du CIP, à Kouba, M. Bouabdellah esquissera toutefois une évaluation proportionnellement positive sur la position d’Air Algérie qui, dit-il, aura un avenir meilleur si toutes les recommandations sont prises au sérieux. Pour corroborer ses dires, la compagnie a besoin aujourd’hui de se mettre au diapason des normes internationales sur tous les plans. A commencer par l’amélioration de ses prestations de service, la revalorisation des ressources humaines, le renforcement de la flotte… Dans cette optique, le premier responsable d’Air Algérie affirme que sa compagnie procédera bientôt à l’achat de 11 avions, dont 4 d’une capacité de 70 places pour couvrir les dessertes locales et 7 de 150 places pour les longs courriers. Il a affirmé à ce titre que de nouvelles lignes, autant au niveau local qu’international, seront prochainement ouvertes ou rouvertes. Pour les lignes locales, il s’agit de la réouverture de quatre aéroports locaux, qui ont été fermés ces dernières années pour des raisons commerciales, et le renforcement de la liaison entre Alger et Tamanrasset. Quant aux lignes internationales, il s’agit d’une nouvelle fréquence Alger-Montréal pour en faire au total 4, ainsi que l’ouverture d’une nouvelle ligne avec la Chine. Le prix de cette dernière ligne est déjà fixé, à savoir 68 000 dinars hors taxe. S’agissant des prestations et de la qualité du service, M. Bouabdellah a déclaré que sa direction procédera bientôt au lancement d’un programme de formation de quelque 2 880 nouveaux agents. Dans le même ordre d’idées, il fera savoir que près de 500 nouveaux pilotes seront également formés d’ici à 2010 pour renforcer le réseau de la compagnie. Il a rappelé, dans ce sens, que la compagnie dispose actuellement de 340 pilotes, outre les 144 récupérés de la défunte compagnie Khalifa Airways.
Par ailleurs, Abdelwahid Bouabdallah a annoncé qu’Air Algérie procédera à la filialisation, à compter de janvier 2009, de ses activités chargées respectivement du catering, du fret et de la maintenance technique. «Dès janvier 2009, trois filiales Air Algérie catering, Air Algérie fret et cargo et Air Algérie maintenance technique seront opérationnelles», a-t-il indiqué. Il a fait savoir que le capital de chacune de ces trois futures filiales sera ouvert tout en précisant que celui d’Air Algérie catering le sera au premier trimestre 2009 dans une fourchette allant entre 10 et 30 %, «en offrant complètement le management au repreneur».
Quant à Air Algérie fret et cargo, le dirigeant d’Air Algérie a souligné que «le champ sera plus ouvert» en faisant savoir que la compagnie aérienne est à la recherche d’un partenaire stratégique en matière de fret et de cargo. F. A.
source le jeune indépendant