par nadyllia Lun 01 Juin 2009, 22:05
Dernier point sur les passagers
Des passagers de 33 nationalités dont 61 Français, 58 Brésiliens et 26 Allemands se trouvaient à bord de l'appareil, avait annoncé un peu plus tôt le ministère de Jean-Louis Borloo, en charge des Transports.
Parmi les 228 personnes à bord de l'avion (216 passagers et 12 navigants) figurent 126 hommes, 82 femmes, 7 enfants et un bébé, avait indiqué Air France en fin d'après-midi.
L'avion se trouvait à 565 kilomètres du littoral brésilien au moment de son dernier contact radio, ont annoncé les autorités aéronautiques du Brésil dans la journée.
"A 22h33 heure locale (1h33 GMT), le vol AFR 447 a établi son dernier contact radio avec le Centre du contrôle de la zone Atlantique", indique un rapport officiel, selon lequel l'appareil était alors localisé à 565 km de la ville côtière de Natal.
L'appareil volait normalement à une vitesse de 840 km/h et à une altitude de 35.000 pieds, soit un peu moins de 11.000 mètres, souligne le rapport.
La disparition de l'avion s'est produite après sa sortie de la zone de couverture des radars brésiliens et quelques minutes avant son entrée dans l'espace aérien du Sénégal.
Dans son dernier contact radio, l'équipage avait précisé que l'appareil devait entrer dans l'espace aérien du pays africain à 2h20 GMT. C'est à cette heure que, faute de confirmation, le centre de contrôle brésilien a averti son homologue sénégalais à Dakar.
"Aucun espoir"
Il n'y a plus "aucun espoir", a déclaré à l'AFP une autre source aéroportuaire. Dans un "dernier message, le commandant de bord annonçait des turbulences et après le contact a été perdu", a ajouté la même source.
Air France a adressé "ses sincères condoléances aux familles et aux proches des passagers et membres d'équipage" qui se trouvaient à bord du vol AF447 disparu tôt lundi entre Rio de Janeiro et Paris-Charles de Gaulle. Dans un communiqué diffusé dans l'après-midi, la compagnie se dit "mobilisée" et "met tout en oeuvre pour soutenir les familles et les proches".
Hypothèse de l'accident
L'hypothèse d'un détournement "est clairement écartée", a déclaré à l'AFP le ministre de l'Ecologie et de l'Energie Jean-Louis Borloo, privilégiant "l'hypothèse d'un accident".
De son côté, l'armée de l'air brésilienne a lancé tôt lundi matin des recherches à partir de l'île de Fernando de Noronha, au large de sa côte nord-est, en plein Océan atlantique. Une cellule de crise a été mise en place à l'aéroport de Rio.
Le ministre français de la Défense Hervé Morin a indiqué que la France avait demandé l'aide du Pentagone pour les recherches.
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