Rien ne va plus entre Air Algérie
et l’aviation civile saoudienne. Cette dernière, après avoir approuvé
le plan de vol de la campagne pour la saison du Hadj, s’est rétractée.
Sur les 108 vols initialement autorisés, Air Algérie ne pourra en
effectuer que 78. Résultat : pas moins de 4 000 personnes risquent
d’être privées de Hadj. Le P-dg d’Air Algérie envisage les pires
scénarios, comme faire appel à l’armée pour assurer le transport des
hadjis.
La tension entre les deux parties est
telle que le premier responsable de la compagnie nationale voit, en la
voie diplomatique l’ultime recours pour désamorcer ce qui s’apparente à
une véritable crise. A l’origine de cette dernière, le revirement opéré
par la partie saoudienne qui, à quelques jours du démarrage du Hadj, a
informé Air Algérie que le plan de vol initialement approuvé était remis
en cause. L’aviation civile saoudienne a non seulement réduit le nombre
de vols mais a également octroyé des créneaux horaires jugés non
rentables pour la compagnie. A titre d’exemple, le premier avion qui a
décollé à partir d’Alger n’avait à son bord que 65 personnes. Pourquoi
ce revirement de situation ? Le P-dg d’Air Algérie, qui intervenait hier
sur les ondes de Radio-Bahja, a dit ne pas comprendre la position de la
partie saoudienne et suspecte un jeu malsain qui consiste à vouloir
donner l’avantage aux compagnies saoudiennes, lesquelles n’ont
d’ailleurs pas hésité à faire des propositions à Air Algérie afin de
récupérer les hadjis algériens. Une proposition rejetée par la compagnie
nationale qui doit, en théoriquement, transporter 22 000 pèlerins. En
plus de l’intervention de l’Etat «au plus haut niveau», Air Algérie a
entamé des négociations pour l’affrètement de gros porteurs. Objectif :
ne priver aucune personne d’accomplir le rituel du hadj. Ne cachant pas
son incompréhension, Abdelwahid Bouabdallah a précisé que c’est la
première fois qu’Air Algérie est confrontée à une telle situation qui,
selon ses dires, n’est rien d’autre qu’une tentative de fermer le ciel
saoudien à sa compagnie.
LES TRANSPORTEURS ARABES SE RÉUNIRONT LE 12 NOVEMBRE À ALGER
Haro sur la directive européenne !
L’Algérie abritera le 12 novembre prochain la réunion des
transporteurs arabes pour dénoncer la directive européenne qui autorise
les compagnies aériennes à échanger leur surplus de crédits de pollution
sur le marché européen du carbone. Le P-dg d’Air Algérie a fait savoir
que l’Algérie est le porte-drapeau de la contestation. La compagnie qui
avait, dès l’adoption de cette directive, signifié son refus d’y
adhérer, a déjà pris attache avec un cabinet d’avocats pour démontrer
que les dispositions de cette directive sont en contradiction avec les
règles de l’OAIC.
Vers l’ouverture d’une académie pour la formation des pilotes
La compagnie Air Algérie vient de signer un accord avec une des
filiales de Boeing pour la formation des pilotes en Algérie. Une
académie verra le jour bientôt pour former des pilotes, aux standards
internationaux. En plus des écoles militaires, plusieurs institutions
prêteront main forte à Air Algérie pour la concrétisation de ce projet.
et l’aviation civile saoudienne. Cette dernière, après avoir approuvé
le plan de vol de la campagne pour la saison du Hadj, s’est rétractée.
Sur les 108 vols initialement autorisés, Air Algérie ne pourra en
effectuer que 78. Résultat : pas moins de 4 000 personnes risquent
d’être privées de Hadj. Le P-dg d’Air Algérie envisage les pires
scénarios, comme faire appel à l’armée pour assurer le transport des
hadjis.
La tension entre les deux parties est
telle que le premier responsable de la compagnie nationale voit, en la
voie diplomatique l’ultime recours pour désamorcer ce qui s’apparente à
une véritable crise. A l’origine de cette dernière, le revirement opéré
par la partie saoudienne qui, à quelques jours du démarrage du Hadj, a
informé Air Algérie que le plan de vol initialement approuvé était remis
en cause. L’aviation civile saoudienne a non seulement réduit le nombre
de vols mais a également octroyé des créneaux horaires jugés non
rentables pour la compagnie. A titre d’exemple, le premier avion qui a
décollé à partir d’Alger n’avait à son bord que 65 personnes. Pourquoi
ce revirement de situation ? Le P-dg d’Air Algérie, qui intervenait hier
sur les ondes de Radio-Bahja, a dit ne pas comprendre la position de la
partie saoudienne et suspecte un jeu malsain qui consiste à vouloir
donner l’avantage aux compagnies saoudiennes, lesquelles n’ont
d’ailleurs pas hésité à faire des propositions à Air Algérie afin de
récupérer les hadjis algériens. Une proposition rejetée par la compagnie
nationale qui doit, en théoriquement, transporter 22 000 pèlerins. En
plus de l’intervention de l’Etat «au plus haut niveau», Air Algérie a
entamé des négociations pour l’affrètement de gros porteurs. Objectif :
ne priver aucune personne d’accomplir le rituel du hadj. Ne cachant pas
son incompréhension, Abdelwahid Bouabdallah a précisé que c’est la
première fois qu’Air Algérie est confrontée à une telle situation qui,
selon ses dires, n’est rien d’autre qu’une tentative de fermer le ciel
saoudien à sa compagnie.
LES TRANSPORTEURS ARABES SE RÉUNIRONT LE 12 NOVEMBRE À ALGER
Haro sur la directive européenne !
L’Algérie abritera le 12 novembre prochain la réunion des
transporteurs arabes pour dénoncer la directive européenne qui autorise
les compagnies aériennes à échanger leur surplus de crédits de pollution
sur le marché européen du carbone. Le P-dg d’Air Algérie a fait savoir
que l’Algérie est le porte-drapeau de la contestation. La compagnie qui
avait, dès l’adoption de cette directive, signifié son refus d’y
adhérer, a déjà pris attache avec un cabinet d’avocats pour démontrer
que les dispositions de cette directive sont en contradiction avec les
règles de l’OAIC.
Vers l’ouverture d’une académie pour la formation des pilotes
La compagnie Air Algérie vient de signer un accord avec une des
filiales de Boeing pour la formation des pilotes en Algérie. Une
académie verra le jour bientôt pour former des pilotes, aux standards
internationaux. En plus des écoles militaires, plusieurs institutions
prêteront main forte à Air Algérie pour la concrétisation de ce projet.